• « La politique se fait au pays », le nouveau slogan des soumis.

    « La politique se fait au pays »,  le nouveau slogan des soumis.A ceux qui nous donnent désormais des leçons de leur soit disant bravoure en nous balançons des phrases stupides à la volée du type: "La politique se fait au pays". Je leur réponds que la politique se fera au pays lorsque nous aurons restauré la démocratie au Congo-Brazzaville.

    A ceux qui nous donnent désormais des leçons de leur soit disant bravoure en nous balançons des phrases stupides à la volée du type: "La politique se fait au pays". Je leur réponds que la politique se fera au pays lorsque nous aurons restauré la démocratie au Congo-Brazzaville.

    Pour le reste, rentrer au Congo pour participer à la vie politique dans un système dictatorial dominé par un clan n'est pas un signe de bravoure. C'est d'abord un signe de soumission et de légitimation du régime puisque le retour au pays tend a faire croire a l'opinion internationale que l'exercice des libertés politiques est effective au Congo-Brazzaville et qu'il est donc possible de changer la donne de l’intérieur.

    Ce qui est complètement faux.

    Beaucoup de ceux qui rentrent au Congo le font d'abord pour des raisons personnelles: Régularisation de leurs situations administratives (salaires, retraites). D'autres fuient la dureté de la vie en Europe.

    Nos amis les « Rentristes » vivent entre 2 paradoxes: La dictature du capitalisme européen empreint de racisme qui rend presque impossible l'émancipation financière d'un nègre et la dictature du Tribalisme congolais qui peut vous faire vivre aisément si vous faites allégeance au régime qui l’incarne.

    Entre ces deux paradoxes, moi je préfère le RMI et la lutte à l’extérieur, plutôt que l’enrichissement et la soumission à un régime cruel et infâme.

    Pour rappel :

    Le retour au Congo-Brazzaville de Claudine Munari, Laurent Tengo, Bokamba Yangouma, Martial de Paul Ikounga, Tsati Mabiala, Victor Tamba Tamba, Christophe Moukouéké, Bernard Kolélas et tant d’autres n’a rien changé à la situation tragique du peuple congolais qui vit toujours majoritairement dans la pauvreté la plus immonde.

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    KTK

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